6 Heures de Laval : La fièvre de l’endurance…

La fièvre de l’endurance


Équipes et mécaniques ont été soumises à l’épreuve de la canicule à l’occasion des 6 Heures KFS de Laval. Ce surcroit de degrés Celsius n’a pas perturbé Renaux Racing qui a ajouté à son tableau de chasse en KFS 150 un doublé mayennais au triplé solognot scoré en ouverture du championnat. Cette fois le patron Johan Renaux a montré la voie à ses troupes, en association avec à un autre pilote et team-manager chevronné, Nicolas Picot. La victoire en KFS 165 est revenue au trio Breizh Power MSMP composé de Florent Richard, Nicolas Pioline et Julien Romanteau au terme d’une course mouvementée.

KFS 150 : Pole, victoire et meilleur tour en course pour Renaux Racing FF Engines 1


Que dire à propos d’un succès aussi limpide ? Le mieux est sans doute de s’enquérir auprès de l’un des vainqueurs, Nicolas Picot : « Nous devons cette victoire à notre gestion des pneus, on ne les a pas dégradés grâce à la combinaison d’une bonne préparation du matériel en amont et de l’expérience des pilotes. » Le Bordelais est tout simplement un des meilleurs pilotes français à l’international puisqu’il est invaincu dans la catégorie DD2 Master du Rotax Max Euro Trophy depuis juillet 2023 ! Habitué aux karts les plus puissants, quel est son avis sur le KFS ? « C’est une très bonne formule de promotion avec un kart facile d’utilisation, en résumé un bon kart d’accès à la compétition ! »

Renaux Racing FF Engines 1 avait été devancé par Renaux Racing FF Engines 2 à Salbris, mais la situation s’est inversée à Laval et Alizée Guilmain, Laurent Marchandise et Martin Guérard sont montés sur la deuxième marche. Les mathématiques étant ce qu’elles sont, les deux équipages sont ex aequo aux points au cap de la mi-saison ! Les champions en titre Val de Loire sont rentrés à bon port à la 3e place, devant le team PKA bien remonté.

La course a été marquée par un drapeau rouge à deux heures de l’arrivée, suite à la sortie de route de Valentin Bourreau de l’équipe MRK1, qui évoluait alors à 1’’43 du leader. Le pilote a été évacué à l’hôpital mais n’a pas tardé à exprimer son impatience de retrouver le volant. La course a quant à elle repris après une demi-heure d’interruption.

KFS 165 : Des péripéties favorables à Breizh Power MSMP


La course fut longtemps sous l’emprise de Le Mans Super Kart 1 avant un accrochage malencontreux avec… les futurs vainqueurs qui évoluaient alors à un tour. Alexandre Riche nous raconte la mésaventure vécue par son équipe : « nous avons d’abord signé la pole des KFS 165, on a vite pris pas mal d’avance mais à la mi-course, mon frère Thomas s’est fait arracher la durite d’eau et l’antiparasite par le kart n°97 dans la cuvette. On a pu réparer assez rapidement, je suis reparti mais deux tours après l’antiparasite a refait des siennes et on a encore perdu du temps. On a quand même pu remonter à la 3e place mais il est clair qu’on aurait pu gagner, même si physiquement, ça a été dur ! Avec une telle chaleur, nous sommes contents d’avoir partagé le volant à quatre avec Guillaume Mongondry et Paul Herpin. »

Le Mans Super Kart 1 reste bien placé au championnat, au 2e rang derrière LAP’S RK2 – H&M (Damien Loiseau, Aurélien Texier, Erwan Le Coz, François Le Floch) qui s’est classé 2e à Laval.

Le team du jour : MEKA, des élèves ingénieurs en KFS


MEKA signifie MEcanique KArting, il s’agit d’une association d’étudiants de la célèbre école d’ingénieur ESTACA à Laval, qui compte 70 membres. « Certains font du Crosscar en partenariat avec un constructeur français, le Sim Racing a bien sûr beaucoup d’adeptes et nous sommes une quinzaine qui développons une activité sportive autour de l’Endurance KFS » explique Romain Goumas, l’ancien président de MEKA. « On cherchait à faire de l’endurance, car la discipline permet d’impliquer un plus grand nombre de membres, qui peuvent travailler sur un large éventail de domaines : les datas, la mécanique, la stratégie, et le pilotage. Les arguments en faveur du KFS étaient aussi la proximité des courses et le fait que ce soit moins onéreux par rapport aux autres catégories. »

A domicile, MEKA est parti 4e et a bouclé la sixième heure à la 4e place en KFS 165 sous le soleil. « Nous pouvions compter sur Valentin Ibolya, qui roule aussi en DD2, Nicolas Moreau qui a fait du X30 et qui a été finaliste de l’école de pilotage Feed Racing en F4 et William Nicouleau, connu pour avoir terminé 3e du championnat de France Junior. A Laval, on s’est rendu compte qu’on n’avait pas forcément le bon rapport. Nos pilotes ont dû surpiloter pour compenser, ce qui a aggravé la dégradation des pneus sur une piste très chaude et gommée. A quelques minutes de la fin, nous étions P3 mais LMSK nous a passés à 8 tours de la fin ! » Beaucoup mieux qu’à Salbris ! « Nous avions dû changer l’axe arrière an bout de 5 tours et il nous manquait 100 grammes à l’arrivée… » Voilà de fameuses études de cas pour de futurs ingénieurs !

Les vacances sont sur l’agenda des Endurance KFS jusqu’aux 6 Heures d’Angerville du 27 septembre, ce qui n’est pas encore le cas des sprinters qui se retrouveront les 12 et 13 juillet à Varennes-sur-Allier pour le grand rendez-vous annuel d’EvoKart, le Défi France !


Résultats 6 Heures de Laval 2025

Classement général Endurances KFS 2025 – Après Laval

Bulletin d’inscription Endurances KFS 2025


Communiqué réalisé par Romane Didier / future racing commm
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Photos : Marine Fouassier

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